La maison-mère des magasins Inno probablement mise en vente après la faillite de Signa.
Signa Holding a annoncé qu’elle avait entamé une procédure d’insolvabilité mercredi. Elle est constituée d’un réseau complexe de sociétés comprenant des centaines d’entreprises individuelles.
La chaîne allemande de grands magasins Galeria Karstadt Kaufhof, maison-mère des magasins Inno en Belgique, pourrait bientôt être mise en vente après la faillite de son propriétaire, le géant autrichien de l’immobilier Signa Holding.
Elle appartient en effet à une filiale suisse de Signa, Signa Retail Selection, qui a également déposé des documents au tribunal mercredi soir et annoncé son intention de liquider ses actifs. L’entreprise sera liquidée de manière ordonnée et transparente, indépendamment des faillites du reste du groupe Signa, a fait savoir le président du conseil d’administration, Christian Wenger.
La chaîne de grands magasins a déjà fait l’objet de deux procédures d’insolvabilité. En octobre, Galeria avait annoncé son intention de vendre les 16 magasins Inno. Une filiale belge en bonne santé et prête à prendre son indépendance, avait alors déclaré le groupe. Un porte-parole de Galeria Karstadt Kaufhof a refusé de commenter une éventuelle vente de la chaîne de grands magasins jeudi.
Signa Holding, propriété du magnat autrichien de l’immobilier et du commerce de détail René Benko, a annoncé qu’elle avait entamé une procédure d’insolvabilité mercredi. Elle est constituée d’un réseau complexe de sociétés comprenant des centaines d’entreprises individuelles.
Les grands magasins en Allemagne, comme dans la plupart des autres pays du monde, ont connu des difficultés ces dernières années face à la concurrence intense des grandes surfaces de vente au rabais (discount) et des commerçants en ligne tels qu’Amazon. L’importance des grands magasins sur le marché de la vente au détail a dès lors considérablement diminué.
A noter que, toujours en Allemagne, la filiale SportScheck de Signa, qui y exploite 34 magasins de sport, représentant un chiffre d’affaires annuel de 350 millions d’euros, a elle aussi introduit une procédure d’insolvabilité. L’entreprise espère toutefois trouver un acquéreur. Des pourparlers étaient en effet déjà en cours avec plusieurs investisseurs potentiels, dont le groupe britannique Frasers.
La situation future de ces différentes filiales pourrait s’éclaircir à la mi-décembre lorsque l’administrateur judiciaire de Signa, Christof Stapf, présentera un plan de restructuration aux créanciers. Selon l’agence de presse autrichienne APA, cette présentation aura lieu le 19 décembre.
Source: Lesoir.be
